Toc ! Toc !
Qui est là ?
Ce n’est pas l’enablement.
Il y a le sales enablement, l’enablement organisationnel et l’enablement technologique. Il y a aussi l’enablement des affaires, les responsables de l’enablement et le salaire de l’enablement. Il vous suffit de rechercher ce mot sur Google et, avant même d’avoir fini de taper, votre liste déroulante comprendra encore plus de types d’enablement. En fait, vous obtiendrez près de 60 millions de résultats. Mais saviez-vous que le mot « enablement » n’est même pas reconnu par Merriam-Webster, le plus grand dictionnaire américain ? En effet, si vous recherchez le mot « enablement » sur le site de Merriam-Webster, vous obtiendrez une série de mots qui en sont proches, mais pas ce terme là :
Cette liste ne comprend pas le mot qui figure actuellement dans le libellé de la fonction de plus de 14 000 personnes. C’est déconcertant, étant donné que le marché mondial du sales enablement valait 989 millions de dollars en 2020, et que les experts prévoient que ce chiffre atteindra 3,1 milliards de dollars d’ici 2026 – un taux de croissance annuel de 17,4 %. L’enablement est si important que :
- Il est responsable d’une amélioration de 31 % de la façon dont les commerciaux font connaître leur produit ou service, et d’une amélioration de 15 % de l’efficacité des vendeurs les moins performants.
- Les organisations dotées d’un service sales enablement ont un taux de conversion de 49% des contrats en négociation, contre 42,5 % pour celles qui n’en ont pas.
Selon Forrester, le sales enablement est une « plateforme centrale de la Tech Stack marketing et commerciale du 21e siècle ». Pourtant, ce mot si important reste sur la touche, même si Merriam-Webster a fait rentrer 455 noveaux mots dans son dictionnaire en 2022 dont « swagger », « fluffernutter » et « amirite ». Nous nous sommes alors demandés… quels sont les 455 autres mots qui ont été retenus au lieu du mot le plus méritant : enablement ?
Les mots liés au coronavirus. Il n’est pas surprenant que le mot « pandémie » ait été le mot de l’année aux Etats-Unis.
super-spreader : un événement ou un lieu où un nombre important de personnes contractent la même maladie transmissible – souvent utilisé devant un autre nom (comme dans un “super-spreader event”). À l’origine, le terme “super-spreader” désignait une personne très contagieuse capable de transmettre une maladie à de nombreuses autres personnes. Aujourd’hui, il peut également désigner un lieu ou une occasion unique où de nombreuses personnes sont infectées.
vaccine passport : un document papier ou digital prouvant la vaccination contre une ou plusieurs maladies infectieuses (comme le COVID-19).
Des abréviations. Née principalement de l’augmentation des messages sur les réseaux sociaux et des conversations par SMS, notre culture digitale a permis à ces mots d’obtenir une place officielle :
FTW : abréviation de « for the win » (pour la victoire), utilisée notamment pour exprimer une approbation ou un soutien. Sur les réseaux sociaux, FTW est souvent utilisé pour reconnaître une réponse intelligente ou drôle à une question ou un meme.
TBH : une abréviation de « to be honest » (pour être honnête). TBH est fréquemment utilisé sur les réseaux sociaux et les SMS.
Terminologie politique. La politique a occupé une place importante l’année dernière aux Etats-Unis. Vous avez peut-être entendu sur les chaînes américaines :
vote-a-rama: un nombre inhabituellement élevé de débats et de votes qui ont lieu en un jour sur un seul texte de loi pour lequel un nombre illimité d’amendements peuvent être présentés, débattus et votés.
whataboutism: l’acte ou la pratique consistant à répondre à une accusation de délit en prétendant qu’un délit commis par un autre est similaire ou pire. Le synonyme whataboutery est plus courant en anglais britannique.
Et d’autres encore, plus amusants…
fluffernutter: un sandwich composé de beurre de cacahuète et de chamallow entre deux tranches de pain de mie.
faux-hawk: une coiffure ressemblant à un Mohawk consistant en une crête centrale de cheveux dressés mais avec les côtés gominés vers le haut ou l’arrière au lieu d’être rasés.
Nous sommes un peu choqués : “fluffernutter” est là mais pas “enablement” ?
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter des plateformes de sales enablement pour donner plus de pouvoir à leurs commerciaux et interagir avec les acheteurs dans un monde digital. Alors, bien que nous soyons heureux que le terme « dad bod » soit devenu suffisamment connu pour faire partie de la liste, il est temps de prendre position. Trop de professionnels considèrent que le mot « enablement » est essentiel à leur métier et à leur réussite pour laisser passer cela. Un peu de reconnaissance ne fait pas de mal, n’est-ce pas ? TBH, nous pensons que vous devriez faire de « enablement » un mot officiel. FTW !
Aidez-nous à faire de Enablement un mot officiel, et signez la pétition sur RealProblemRealWord.com